LaCause

Dans les années 40, la recherche sur le cancer au Canada commence à peine à s’organiser. À cette époque, 75% des personnes ayant un diagnostic de cancer en meurent dans les 5 années qui suivent. Une véritable condamnation à mort. C’est dans ce contexte que le courage d’une femme visionnaire dont la mère avait succombé à la maladie, va donner naissance à la Société de recherche sur le cancer.

Taux de survie des personnes
atteintes par le cancer en 1940
1946
25%
  • 1945
    Photo Betty Caplan

    Dans les années 1940, la mère de la Montréalaise Betty Caplan a reçu un diagnostic de cancer. Dans son entourage, il semblait que tous étaient touchés, de près ou de loin, par cette maladie. Voulant changer le cours des choses, elle a cherché un moyen de s’impliquer. Elle découvre alors que très peu de recherche était menée sur la maladie au Canada. Elle comprend rapidement que la solution réside dans la recherche et décide donc d’agir.

  • 1945

    inauguration dE la société de recherche sur le cancer

    C’est en 1945, avec l’aide de ses amies Hattie Rolbin, Mildred Singer et Etta Kastner que Betty Caplan inaugure la Société de recherche sur le cancer. L’organisme se donne une mission unique: amasser des fonds pour aider les médecins et les chercheurs à trouver des moyens de déjouer la maladie par la recherche. Betty demeurera présidente de la Société jusqu’en 1954.

  • L’impact que Betty Caplan a eu sur le financement de la recherche sur le cancer au Canada est tout simplement inestimable. En 1974, sa contribution fut reconnue lorsqu’elle s’est vue décerner le prestigieux « Outstanding Citizen Award » par la Ville de Montréal.

  • 1946
    Moins d’un an après sa fondation, la Société de recherche sur le cancer attribue ses quatre premières subventions de recherche de 600 $ chacune, un investissement équivalant à 34 000$ en valeur en 2020.
  • 1947

    J. Ernest Ayre

    J. Ernest Ayre, gynécologue à l’Université McGill, figure parmi les quatre premiers bénéficiaires d’une subvention de la Société de recherche sur le cancer. Au cours de sa carrière, il a été reconnu comme un pionnier dans le domaine du cancer du col utérin, chargé de perfectionner et de promouvoir le test Pap chez les femmes. Le test Pap demeure à ce jour le meilleur outil de dépistage pour prévenir et traiter le cancer du col de l’utérus à travers le monde.

  • 1949
    Danny Kaye

    Danny Kaye

    Betty Caplan sait comment attirer l’attention et rallier des gens à la cause. En 1949, le célèbre comédien et humaniste Danny Kaye visite le forum de Montréal pour une soirée-bénéfice organisée pour soutenir la recherche sur le cancer. C’est la genèse d’une longue histoire d’engagement qui débute de façon spectaculaire.

  • 1948
    Image illustration

    Un grand partenaire

    La Banque de Montréal devient un grand partenaire de la Société de recherche sur le cancer. Ce partenariat historique a permis à la Société de devenir rapidement un joueur majeur dans le financement de la recherche sur le cancer au pays. Aujourd’hui, la Société peut encore compter sur l’appui inestimable de la BMO.

  • Le premier traitement
    de chimiothérapie

    En 1949, la Food and Drug Administration américaine approuve le premier médicament de chimiothérapie, fondé sur le très toxique gaz moutarde utilisé durant la Première Guerre mondiale.

    On remarque que les soldats ayant été exposés au gaz, subissent une destruction de leurs globules blancs, dits lymphocytes, et nécessitent des transfusions sanguines régulières. Cette découverte laisse supposer que le gaz moutarde à l’azote pourrait être utilisé pour traiter un lymphome, une tumeur du système lymphatique. Peu après, le gaz moutarde devient le premier agent de chimiothérapie agréé.